Sarkozy en baisse et Le Pen remonte

Publié le par lecourrierdelactu

 

C’est le genre de sondage qui alarme le Parti de la Majorité (UMP), même si la présidentielle n’est que dans un an. Nicolas Sarkozy n’est plus crédité en effet que de 20% de confiance, dans le baromètre TNS Sofres Logica. Dans cette enquête pour Le Figaro Magazine, le chef de l’Etat a perdu sept points depuis janvier et se retrouve à son plus bas niveau depuis son arrivée à l’Elysée.

D’autre part, dans la cote d’avenir des personnalités, Marine Le Pen gagne quatre points en un mois (29%) et arrive en dixième position, pour l’ensemble des Français, loin derrière Dominique Strauss-Kahn, classé en tête à 46% (-2).  Mais elle devient la personnalité préférée des sympathisants de droite (55%), devant le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé (52%), et la ministre de l’Economie, Christine Lagarde (49%).  Le Figaro Magazine y voit la confirmation que Nicolas Sarkozy est bien « sous la menace Le Pen. » « Difficile, dans ces conditions, de parier sur un effondrement de la candidate d’extrême droite dans la campagne de 2012« , écrit le journaliste Carl Meeus.

Sarkozy en chute chez les ouvriers et les employés.

En termes de confiance, Nicolas Sarkozy perd trois points par rapport à avril, comme le Premier ministre, François Fillon, qui ne recueille que 33% d’avis positifs. Selon ce sondage réalisé du 29 avril au 2 mai auprès de 1.000 personnes, Nicolas Sarkozy perd sept points de cote de confiance dans l’ensemble de la droite, à 47%, et trois points dans son propre parti, l’UMP, à 68%. Les ouvriers interrogés ne sont plus que 14% à lui faire confiance et les employés, 13%.

Quatre socialistes figurent parmi les six personnalités en tête des hommes et femmes politiques à qui les Français veulent voir jouer un rôle important dans les mois et années à venir. Derrière DSK suivent Martine Aubry, premier secrétaire du PS, (troisième, 42%), son prédécesseur François Hollande (quatrième, 40%, +6 points) et le maire de Paris, Bertrand Delanoë (cinquième, 37%). S’intercalent dans ce classement le candidat écologiste Nicolas Hulot (43%, -8 points), à la deuxième place, et le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, potentiel candidat du centre (36%), en sixième position. Le candidat écolo chute en raison de son entrée en campagne, perdant du même coup son statut d’animateur télé.

Publié dans Politique

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